Depardieu : Appelez-moi Gerarovitch !

Da ! Da ! Je suis Russe maintenant et je vous enculovitch bien profond les Gaulois ! La Gaule, petit pays minable incapable de comprendre les vrais génies ! Y a que mon poteau Poutine qu’a saisi ma dimension tolstoïenne. Mon Poupou, il a pigé que j’étais un Mammouth à l’âme slave, un stakhanoviste de la péloche, un Raspoutine rabelaisien qu’avait besoin de grands espaces, de toundras sibériennes pour gonfler ses gros poumons et étendre ses ailes de géant. J’ai toujours aimé la Russie, cette belle démocratie, ce Carrefour de l’Europe, ce Super U de la libre pensée. J’adore sa culture, ses grands hommes, Smirnoff, Eristoff… Ici les gens me respectent, ils m’ont offert un beau terrain niet d’impôts et m’ont demandé de devenir Ministre de la Viticulture, j’veux dire de la Culture ! Je me tâte, je pourrais peut-être créer un Festival du Film de Moi ou Une Journée du Scooter sans les mains, ca pourrait être gégé… En tout cas, je viens de débuter les cours de Russe avec la méthode goulag assimil et je maîtrise le vocabulaire de base pour tailler une bavette avec le bolchévik du coin : vodka, chapka, bélouga, blinis, zakouski, KGB, Politburo. Appelez-moi Gerarovitch !