Enrico Macias, plus à gauche y a pas !
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En tant que mendiant de l’amour et du troisième tiers provisionnel, je comprends tout à fait la réaction du pauvre Gérard Depardieu, mon frère au cœur meurtri qui a fui la France, pays des droits de l’homme qu’il chérissait tant, pour ne pas payer 75% d’impôts. Pourtant, vous le savez tous, je suis de gauche. Comme je dis souvent, j’ai le cœur à gauche, les tripes à gauche, les poumons à gauche… mais la main qui vote à droite, c’est plus fort que moi. Je défends les valeurs de gauche de Léon Blum et Mendès-France, mais Nicolas Sarkozy, c’est comme la chair de ma chair et je revoterai pour lui comme on tend la main au petit enfant déshérité qui se couche sans dîner sous un vieux toit rouillé. J’approuve Depardieu mais je ne laisserai personne dire que je suis de droite. Je me battrai jusqu’à mon dernier souffle pour l’égalité entre les peuples, pour un idéal social de solidarité entre les enfants de tous pays, pour que les riches payent autant d’impôts que les pauvres dans un souci de partage et d’amour du prochain ! Moi Enrico, homme de gauche au cœur pur, je ferai tout pour que Nicolas Sarkozy revienne au pouvoir et sauve la France de mes frères riches qui payent trop d’impôts !