Découvrez l'univers aigre-doux de Gavin's Clemente Ruiz

👨‍👦AU NOM DU PÈRE👨‍👦
A 40 ans, Gontran doit se rendre en Espagne pour aider son père Manuel qui semble partir en vrille, 6 ans après la mort de son épouse, emportée par un cancer. Bien qu'il ait refait sa vie, le sexagénaire n'arrive pas à se remettre de la mort de sa femme. Râleur, odieux, intolérant, cruel parfois, il en veut au monde entier et la coloc avec Gontran s'annonce compliquée...

Dans "Le club des feignasses", 
Gavin's Clemente Ruiz évoquait la maladie incurable de sa mère avec cet humour des pudiques qui refusent l'apitoiement. Dans "Les jours heureux ne s'oublient pas", il continue son exploration autobiographique avec toujours cette même autoderision et cette élégance des sentiments qui sont un peu sa marque de fabrique. L'auteur excelle à traiter des sujets graves et universels - le deuil, l'héritage familial- avec autant de finesse que de légèreté. Ses dialogues sont irrésistibles, son sens du détail touchant et sa sensibilité quasi féminine précieuse. 
Bref, Gavin's nous a une fois de plus emballées et laissées, le cœur serré et l'œil humide. 

Alors, vous partez en Espagne? Vous connaissez cet auteur ?

"La vie n'est qu'un bouquet de fleurs. Des roses, des rouges, des verte, des mauves. On resplendit. Et puis certaines fanent plus vite que d'autres. Parfois, c'est le bouquet tout entier. (...) Parfois il faut rajouter quelques fleurs pour toujours composer le plus beau des bouquets, pour qu'il reste coloré"

"Les jours heureux ne s'oublient pas" de Gavin's Clemente Ruiz, Albin Michel, 18,90€