Jo-Wilfried Tsonga, un peu kinder et pas vraiment bueno

J’comprends pas, avec un bon horaire, un court plus long et un adversaire moins bon, j’aurais gagné ! Tout le monde dit que j’ai mal joué ma demi-finale de Roland-Garros sous prétexte que j’ai perdu, mais je vous ferais remarquer que si j’avais gagné, on m’aurait trouvé formidable ! Si David Ferrer avait tapé moins fort et si y avait pas eu ce filet entre nous, je l’aurais écrasé en trois sets fastoche! Et si j’avais pas eu le vent contre moi, j’aurais pu mettre en place ma stratégie : renvoyer la balle mega fort pour le déstabiliser ! Mais rien n’a marché comme prévu. C’est parce qu’ils m’ont obligé à jouer à 18H au lieu de 16H. Je m’étais préparé pour 16H, juste après le goûter, c’était l’idéal, après un bon Kinder Bueno, les conditions parfaites. Deux heures après, ça changeait tout et j’avais pas de plan B. Tout ça, c’est la faute à Nelson Monfort avec ses questions connes avant le match, quand il m’a demandé si j’étais motivé, ça m’a coupé les jambes, je pense que c’est à ce moment là que j’ai perdu la partie. S’il m’avait donné les dialogues de ma scène avant le tournage, j’aurai assuré, comme dans le spot Kinder Bueno, mais là, l’improvisation, c’est vraiment pas pour moi.